
Matthieu Chazarenc – CANTO III
« On dirait le Sud », chantait Nino Ferrer et c’est bien le sentiment qui domine à l’écoute de ce CANTO III de Matthieu Chazarenc.
A colorful jazz that originates in its native South-West to set a course for horizons even more tinged with sun and heat, spices and perfumes.
We can successively guess the south of Spain, the Mediterranean, the Orient and even the Caribbean.
CANTO III est tel un instantané des sentiments de ce jazzman gascon et parisien d’adoption.
Douze compositions qui sont autant de chansons sans paroles dans lesquelles Matthieu Chazarenc nous livre avec pudeur le fruit de ses pensées,
espoirs doutes et émotions. La nostalgie (Rue Marcelle) côtoie la révolte (Les Sauvages), la nécessité de changement (Cambio), l’appel du large (Torre de Mar ou Miharbi) pour oublier un amour passé (La Madone) ou fuir ses peines (Deux anges).
Et puis, dans les moments les plus exaltants, les racines, toujours ces racines essentielles, vitales, la Terre d’où l’on vient (Terra Madre) et celle où il ira s’enivrer (Kamkwamba), sans oublier l’amitié qui est le ciment de sa vie.
Et à propos d’amitié, le travail de Matthieu Chazarenc est avant tout le fruit de sa rencontre avec de fidèles compagnons de route (Lagun – traduction de « ami » en basque) : Christophe Wallemme à la contrebasse, Sylvain Gontard au bugle et Laurent Derache à l’accordéon.
À leurs côtés, des invités de marque se sont joints au voyage le temps d’un morceau et sont venus poser leur voix ou leur instrument : Thomas Enhco (piano), Lydia Shelley (violoncelle), Malou Oheix (voix) et Mohanad Aljaramani (oud).
CANTO.III,.douze.compositions.magnifiquement sensibles qui pourraient constituer la bande originale d’un film qui s’appellerait « On dirait le Sud ».
